Colonel Georges MASSELOT
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Colonel Georges MASSELOT
Né à Maktar en Tunisie où son père est nommé Administrateur. Sa famille s’étant implantée dés la fin de la conquête,
l’Algérie était pour ce Pied-Noir la terre de ses Ancêtres.
Entrée à l’Ecole Spéciale Militaire de Saint Cyr en 1930 (Promotion Maréchal
JOFFRE)
il orienta sa carrière vers l’Armée d’Afrique, cette phalange d’homme de guerre
pétrie de panache et de traditions au service de la France. Elle exigeait que
chacun y donne le meilleur de lui-même. C’était sa conception de « Servir ».
Le Lieutenant MASSELOT y est affecté en 1932 d’abord au sein d’un Régiment de Tirailleur Algérien (25ème RTA) à Sarrebourg.
Puis dés 1936 à la Légion Etrangére
Il y servira durant 25 années, dont 22 en période de guerre. Elle sera sa famille
militaire, peuplée certes de condottières truculents, mais formée d’hommes rudes, exigeants, sans complaisance, animés par
une générosité sans limite. Il se
retrouvait en Elle. (La Légion Etrangère).
Dés 1936, Georges MASSELOT entre en guerre. Comme tous ceux de sa
génération elle durera 22 longues années marquées d’innombrables actes
d’héroïsme, de souffrances et de deuils, souvent dans l’indifférence d’une
Nation tournée vers la quête du profit et du plaisir.
De fin 1938 à Janvier 1940 il est au 91ème Régiment d’Infanterie Motorisé
à Charleville Mézière.
Début 1940 il est affecté au 12ème REI
Durant la Campagne de France, qui allait aboutir à l’humiliation de 1940,
MASSELOT se bat à la tête d’une section du 12ème REI
Participe à des contre-attaques désespérées notamment au moulin Laferre
et à la Malmaison et est blessé une première fois en portant secours à un de
ses Légionnaires.
A l’armistice, il fait un bref séjour en Syrie et au Liban d’abord, ou il fait des
travaux de pistes, puis au Sénégal à la 4ème DBLE
ou, sous les ordres du Général WEYGAND commence à se forger l’outil de la
revanche.
Dés le débarquement en Afrique du Nord de Novembre 1942, il reprend le
combat en Tunisie au sein du 1er Bataillon du REIM et participe aux affaires
victorieuses du djebel Zaghouan et de Pont du Phas. Il y est blessé une
seconde fois le 13 Mai 1943.
Ne pouvant marcher à cause de sa blessure il s’empare avec son ordonnance,
d’une chenillette allemande et ramène 200 Officiers, Sous-Officiers et Chasseurs Allemands prisonniers.
Le 1er REIM devient le fameux RMLE
Héroïque Régiment de la Grande Guerre. Devenu régiment d’infanterie portée,
doté d’un somptueux matériel américain, il se rôde durant 8 longs mois en Oranie, impatient d’entrer dans la bataille.
Il débarque en Provence et participe au sein
de la 1ère Armée Française
aux très durs combats de la trouée de Belfort et de la plaine de d’Alsace,
notamment à Jebsheim. La 9ème Compagnie du Capitaine MASSELOT s’y
distingue, ayant en fin Janvier 1945 plus de 300 prisonniers à son actif.
Le 07 Avril 1944 il est fait Chevalier de la Légion d’Honneur par De Gaulle.
C’est alors la période euphorique de la libération du territoire National et de
la victoire. Il terminera la guerre par une superbe victoire en Autriche par la
capture » de quelques milliers de bouteilles de Moulin à Vent dans une cave de Friedricschafen
Sans trop nous en rendre compte, nous avions « mangé le pain blanc de notre
carrière ».
Mais à peine cette guerre terminée, une autre commençait en Indochine contre l’expansion du marxisme travesti en
nationalisme. Parti en Janvier 1946 avec le
3ème REI
Georges MASSELOT va connaître deux années d’une épuisante guérilla, se
distinguant notamment au pont de My An Hung.
De retour en France, il se fait breveté parachutiste
N° de Brevet : 34366
et repart en Indochine en 1951. Les Troupes Aéroportées
constituent son autre grande famille militaire, il y compte de très solides amitiés
et sa fidélité à son égard le conduisit à être Vice-Président de l’Union Nationale Parachutistes.
Pour l’heure il est affecté au 5ème REI ?
commandé par un chef qu’il estime, le Colonel Raberin, qui se bat alors au Tonkin.
La Chine à considérablement renforcé les forces du Viet-Minh et les combats,
devenus particulièrement rudes, coûtent à notre Armée une promotion de St
Cyriens chaque année, sans que la Nation semble s’en émouvoir. C’est en 1952,
lors de l’évacuation du camp retranché d’Hoa-Binh que le Bataillon Masselot du
5ème REI accomplit un remarquable exploit. Il reçoit mission de tenir la tête de
pont permettant à nos forces de franchir la Riviére Noire, face à 3 Divisions Viets, décidées à les exterminer. Sous un feu d’enfer, les Légionnaires tinrent bon,
exécutant une mission de sacrifice qui permit à 5.000 de nos combattants avec
armement et matériel de rejoindre le Delta. Ce fait d’armes avec bien d’autres, tel l’anéantissement du TD 98 à Thaï Vi Thuong font partie des titres de gloire
que la Légion Etrangère doit à MASSELOT.
Nommé Chef de Bataillon (CBA) Georges, rentré en Métropole, reçoit le
commandement du 3ème BEP (Bataillon Etrangers Parachutistes)
qui embarque en 1954 pour le Tonkin. Ce sera son troisième séjour en
Indochine. Il y arrivera après la chute de Diên Biên Phû et le 3ème BEP
deviendra le 2ème BEP
en remplacement du Bataillon disparu dans la tourmente de la cuvette.
Remise du Drapeau du 2ème REP lors de la prise du commandement par
le CBA MASSELOT en 1956
C’est la fin de l’épopée indochinoise et le début des épreuves algériennes.
Les BEP deviennent en 1955 des REP (Régiment Etranger Parachutistes),
un Lieutenant-Colonel doit en assumer le commandement et le CBA MASSELOT
devient
le second du Régiment, stationné à Philippeville. Son expérience et sa forte
personnalité lui font revendiquer et obtenir le commandement des opérations
sur le terrain. La tactique se valorise de l’emploi des hélicoptères et MASSELOT
excelle dans l’utilisation de ce nouveau moyen de combat.
Ses bilans opérationnels sont remarquables, mais les risques qu’il prend
personnellement-pour lui la place d’un chef ne peut être que devant –lui
valent une troisième blessure lors d’un engagement dans le fameux Oued
Hallai. Son temps de commandement achevé il se retrouve adjoint opérationnel
à Djelfa, carrefour sur la
route du Sud utilisée par le FLN pour gagner la Tunisie.
Son dynamisme opérationnel est couronné de résultats spectaculaires dans
la traque
et l’élimination de commandants de willayas, dont le redoutable Amirouche.
En 1960, nommé Lieutenant-Colonel, MASSELOT prend le commandement
du 18ème
RCP
Remise du Drapeau du 18ème RCP au Lieutenant-Colonel MASSELOT lors
de sa prise
de commandement
Il fait de ces paras du contingent des combattants de même métal que ses
légionnaires ; il s’illustre dans les combats d’exécution du plan Challe, dans les
Aurés et en petite Kabylie.
Et puis c’est le drame du refus d’admettre que l’Algérie puisse ne plus être terre
de France, que le sol de ses ancêtres puisse ne plus faire partie de sa patrie.
Pour un Pied-Noir de cette trempe c’est l’adhésion au « putsch » des généraux.
Les 21 et 22 Avril 1961 le 18ème RCP s’engage à Alger et à Oran dans l’opposition
au pouvoir « légal ». Mais l’affaire ne pouvait aboutir et le 27 Avril le 18ème est
de retour à sa base. MASSELOT ne pouvait que disculper son régiment et, sans
remords, il revendique l’entière responsabilité de la sédition.
Il pensait devoir être fusillé mais ce fut l’affront de la comparution devant
un « tribunal militaire » et la condamnation à une lourde peine
d’emprisonnement et à la perte de son grade et
de ses décorations. Suivirent quatre ans et demi d’incarcération à
Clairvaux et à Tulle soutenu dans cette épreuve par son épouse,
Guitte MASSELOT Légionnaire d’Honneur de 1ère Classe de la Légion Etrangère
ses camarades d’infortune et le respect de ses gardiens.
Ainsi un terme était mis à une prestigieuse carrière, dans l’amertume, mais dans
la certitude d’avoir bien servi la France.
Au-delà de ses succès militaires, ce qui domine chez cet homme c’est la qualité
et la force de sa personnalité. MASSELOT était sans complaisance tant à l’égard
de
lui-même qu’avec les autres. Il disait crûment leur fait à ceux qu’il n’appréciait
pas,
au risque de se valoir quelques solides inimités. Il était d’une rigueur sans
faiblesse
avec ses hommes, estimant que « la sueur épargne le sang ».
Ses relations avec ses supérieurs furent souvent difficiles et s’ils ne
pouvaient qu’apprécier son efficacité opérationnelle, ils supportaient
mal ses manifestations de caractére :
« Vous avez le pouvoir de me donner des ordres, mais dispensez moi
de vos conseils » étaient des propos qui ne facilitaient ni les relations, ni
l’avancement. Excellent tacticien, il avait un sens remarquable et inné du
terrain. Ses ordres étaient clairs, précis, entrainant l’adhésion. Il avait par-dessus
tout le soucis d’épargner à ses hommes des pertes inutiles, à son sens le succés
ne valait qu’au moindre coût.
Ceux-ci ne s’y trompaient pas qui lui ont tous et toujours voué un véritable culte.
Quinze fois cité, dont dix à l’ordre de l’Armée. Commandeur de la Légion
d’Honneur,
par trois fois blessé, il avait par jugement judiciaire perdu ses grades dans
l’Armée et dans l’ordre de la Légion d’Honneur. Ils lui furent restitués par un
décret d’amnistie en 1966.
Le 1er Juin 2002, le Colonel Georges MASSELOT s’est paisiblement éteint
dans sa
92ème année.
Que St Michel veille sur lui.
l’Algérie était pour ce Pied-Noir la terre de ses Ancêtres.
Entrée à l’Ecole Spéciale Militaire de Saint Cyr en 1930 (Promotion Maréchal
JOFFRE)
il orienta sa carrière vers l’Armée d’Afrique, cette phalange d’homme de guerre
pétrie de panache et de traditions au service de la France. Elle exigeait que
chacun y donne le meilleur de lui-même. C’était sa conception de « Servir ».
Le Lieutenant MASSELOT y est affecté en 1932 d’abord au sein d’un Régiment de Tirailleur Algérien (25ème RTA) à Sarrebourg.
Puis dés 1936 à la Légion Etrangére
Il y servira durant 25 années, dont 22 en période de guerre. Elle sera sa famille
militaire, peuplée certes de condottières truculents, mais formée d’hommes rudes, exigeants, sans complaisance, animés par
une générosité sans limite. Il se
retrouvait en Elle. (La Légion Etrangère).
Dés 1936, Georges MASSELOT entre en guerre. Comme tous ceux de sa
génération elle durera 22 longues années marquées d’innombrables actes
d’héroïsme, de souffrances et de deuils, souvent dans l’indifférence d’une
Nation tournée vers la quête du profit et du plaisir.
De fin 1938 à Janvier 1940 il est au 91ème Régiment d’Infanterie Motorisé
à Charleville Mézière.
Début 1940 il est affecté au 12ème REI
Durant la Campagne de France, qui allait aboutir à l’humiliation de 1940,
MASSELOT se bat à la tête d’une section du 12ème REI
Participe à des contre-attaques désespérées notamment au moulin Laferre
et à la Malmaison et est blessé une première fois en portant secours à un de
ses Légionnaires.
A l’armistice, il fait un bref séjour en Syrie et au Liban d’abord, ou il fait des
travaux de pistes, puis au Sénégal à la 4ème DBLE
ou, sous les ordres du Général WEYGAND commence à se forger l’outil de la
revanche.
Dés le débarquement en Afrique du Nord de Novembre 1942, il reprend le
combat en Tunisie au sein du 1er Bataillon du REIM et participe aux affaires
victorieuses du djebel Zaghouan et de Pont du Phas. Il y est blessé une
seconde fois le 13 Mai 1943.
Ne pouvant marcher à cause de sa blessure il s’empare avec son ordonnance,
d’une chenillette allemande et ramène 200 Officiers, Sous-Officiers et Chasseurs Allemands prisonniers.
Le 1er REIM devient le fameux RMLE
Héroïque Régiment de la Grande Guerre. Devenu régiment d’infanterie portée,
doté d’un somptueux matériel américain, il se rôde durant 8 longs mois en Oranie, impatient d’entrer dans la bataille.
Il débarque en Provence et participe au sein
de la 1ère Armée Française
aux très durs combats de la trouée de Belfort et de la plaine de d’Alsace,
notamment à Jebsheim. La 9ème Compagnie du Capitaine MASSELOT s’y
distingue, ayant en fin Janvier 1945 plus de 300 prisonniers à son actif.
Le 07 Avril 1944 il est fait Chevalier de la Légion d’Honneur par De Gaulle.
C’est alors la période euphorique de la libération du territoire National et de
la victoire. Il terminera la guerre par une superbe victoire en Autriche par la
capture » de quelques milliers de bouteilles de Moulin à Vent dans une cave de Friedricschafen
Sans trop nous en rendre compte, nous avions « mangé le pain blanc de notre
carrière ».
Mais à peine cette guerre terminée, une autre commençait en Indochine contre l’expansion du marxisme travesti en
nationalisme. Parti en Janvier 1946 avec le
3ème REI
Georges MASSELOT va connaître deux années d’une épuisante guérilla, se
distinguant notamment au pont de My An Hung.
De retour en France, il se fait breveté parachutiste
N° de Brevet : 34366
et repart en Indochine en 1951. Les Troupes Aéroportées
constituent son autre grande famille militaire, il y compte de très solides amitiés
et sa fidélité à son égard le conduisit à être Vice-Président de l’Union Nationale Parachutistes.
Pour l’heure il est affecté au 5ème REI ?
commandé par un chef qu’il estime, le Colonel Raberin, qui se bat alors au Tonkin.
La Chine à considérablement renforcé les forces du Viet-Minh et les combats,
devenus particulièrement rudes, coûtent à notre Armée une promotion de St
Cyriens chaque année, sans que la Nation semble s’en émouvoir. C’est en 1952,
lors de l’évacuation du camp retranché d’Hoa-Binh que le Bataillon Masselot du
5ème REI accomplit un remarquable exploit. Il reçoit mission de tenir la tête de
pont permettant à nos forces de franchir la Riviére Noire, face à 3 Divisions Viets, décidées à les exterminer. Sous un feu d’enfer, les Légionnaires tinrent bon,
exécutant une mission de sacrifice qui permit à 5.000 de nos combattants avec
armement et matériel de rejoindre le Delta. Ce fait d’armes avec bien d’autres, tel l’anéantissement du TD 98 à Thaï Vi Thuong font partie des titres de gloire
que la Légion Etrangère doit à MASSELOT.
Nommé Chef de Bataillon (CBA) Georges, rentré en Métropole, reçoit le
commandement du 3ème BEP (Bataillon Etrangers Parachutistes)
qui embarque en 1954 pour le Tonkin. Ce sera son troisième séjour en
Indochine. Il y arrivera après la chute de Diên Biên Phû et le 3ème BEP
deviendra le 2ème BEP
en remplacement du Bataillon disparu dans la tourmente de la cuvette.
Remise du Drapeau du 2ème REP lors de la prise du commandement par
le CBA MASSELOT en 1956
C’est la fin de l’épopée indochinoise et le début des épreuves algériennes.
Les BEP deviennent en 1955 des REP (Régiment Etranger Parachutistes),
un Lieutenant-Colonel doit en assumer le commandement et le CBA MASSELOT
devient
le second du Régiment, stationné à Philippeville. Son expérience et sa forte
personnalité lui font revendiquer et obtenir le commandement des opérations
sur le terrain. La tactique se valorise de l’emploi des hélicoptères et MASSELOT
excelle dans l’utilisation de ce nouveau moyen de combat.
Ses bilans opérationnels sont remarquables, mais les risques qu’il prend
personnellement-pour lui la place d’un chef ne peut être que devant –lui
valent une troisième blessure lors d’un engagement dans le fameux Oued
Hallai. Son temps de commandement achevé il se retrouve adjoint opérationnel
à Djelfa, carrefour sur la
route du Sud utilisée par le FLN pour gagner la Tunisie.
Son dynamisme opérationnel est couronné de résultats spectaculaires dans
la traque
et l’élimination de commandants de willayas, dont le redoutable Amirouche.
En 1960, nommé Lieutenant-Colonel, MASSELOT prend le commandement
du 18ème
RCP
Remise du Drapeau du 18ème RCP au Lieutenant-Colonel MASSELOT lors
de sa prise
de commandement
Il fait de ces paras du contingent des combattants de même métal que ses
légionnaires ; il s’illustre dans les combats d’exécution du plan Challe, dans les
Aurés et en petite Kabylie.
Et puis c’est le drame du refus d’admettre que l’Algérie puisse ne plus être terre
de France, que le sol de ses ancêtres puisse ne plus faire partie de sa patrie.
Pour un Pied-Noir de cette trempe c’est l’adhésion au « putsch » des généraux.
Les 21 et 22 Avril 1961 le 18ème RCP s’engage à Alger et à Oran dans l’opposition
au pouvoir « légal ». Mais l’affaire ne pouvait aboutir et le 27 Avril le 18ème est
de retour à sa base. MASSELOT ne pouvait que disculper son régiment et, sans
remords, il revendique l’entière responsabilité de la sédition.
Il pensait devoir être fusillé mais ce fut l’affront de la comparution devant
un « tribunal militaire » et la condamnation à une lourde peine
d’emprisonnement et à la perte de son grade et
de ses décorations. Suivirent quatre ans et demi d’incarcération à
Clairvaux et à Tulle soutenu dans cette épreuve par son épouse,
Guitte MASSELOT Légionnaire d’Honneur de 1ère Classe de la Légion Etrangère
ses camarades d’infortune et le respect de ses gardiens.
Ainsi un terme était mis à une prestigieuse carrière, dans l’amertume, mais dans
la certitude d’avoir bien servi la France.
Au-delà de ses succès militaires, ce qui domine chez cet homme c’est la qualité
et la force de sa personnalité. MASSELOT était sans complaisance tant à l’égard
de
lui-même qu’avec les autres. Il disait crûment leur fait à ceux qu’il n’appréciait
pas,
au risque de se valoir quelques solides inimités. Il était d’une rigueur sans
faiblesse
avec ses hommes, estimant que « la sueur épargne le sang ».
Ses relations avec ses supérieurs furent souvent difficiles et s’ils ne
pouvaient qu’apprécier son efficacité opérationnelle, ils supportaient
mal ses manifestations de caractére :
« Vous avez le pouvoir de me donner des ordres, mais dispensez moi
de vos conseils » étaient des propos qui ne facilitaient ni les relations, ni
l’avancement. Excellent tacticien, il avait un sens remarquable et inné du
terrain. Ses ordres étaient clairs, précis, entrainant l’adhésion. Il avait par-dessus
tout le soucis d’épargner à ses hommes des pertes inutiles, à son sens le succés
ne valait qu’au moindre coût.
Ceux-ci ne s’y trompaient pas qui lui ont tous et toujours voué un véritable culte.
Quinze fois cité, dont dix à l’ordre de l’Armée. Commandeur de la Légion
d’Honneur,
par trois fois blessé, il avait par jugement judiciaire perdu ses grades dans
l’Armée et dans l’ordre de la Légion d’Honneur. Ils lui furent restitués par un
décret d’amnistie en 1966.
Le 1er Juin 2002, le Colonel Georges MASSELOT s’est paisiblement éteint
dans sa
92ème année.
Que St Michel veille sur lui.
Ramuncho- Messages : 650
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: Colonel Georges MASSELOT
Bonjour,
Merci de ce superbe témoignage ramuncho !
Hommage à cet homme d'exception !
cdt, Antoine.
Merci de ce superbe témoignage ramuncho !
Hommage à cet homme d'exception !
cdt, Antoine.
Admin- Admin
- Messages : 1601
Date d'inscription : 23/12/2008
Age : 32
Localisation : St-Aignan (41)
colonel georges masselot
bonjour,merci ramuncho de nous avoir relaté la vie de cet homme,impressionnant !,un vrai baroudeur,un exemple pour les jeunes officiers,une promo a due lui etre consacrée?amitiés.
gibert j- Invité
Re: Colonel Georges MASSELOT
<< une promo a due lui etre consacrée >>
Bonjour gibert j, malheureusement non, pour cause de" "putsch" !! Ramuncho
Bonjour gibert j, malheureusement non, pour cause de" "putsch" !! Ramuncho
Ramuncho- Messages : 650
Date d'inscription : 15/02/2009
colonel georges masselot
bonsoir,pas de promo ,pas juste,le réglement,oui,mais?et la valeur du soldat?copie a revoir...gibert j
gibert j- Invité
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