75° Bataillon du Génie
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75° Bataillon du Génie
SOURCE : Précis des unités du Génie - Cne Giudicelli & Maj Dupire - 2008.
75e bataillon du Génie
Crée le 27 septembre 1947. Dissous le 31/01/1955.
Cie 75/1 : Croix de guerre des TOE.
Résumé : Le bataillon est mis sur pied par le 7e régiment du Génie en Avignon. Les effectifs initiaux étaient prévus pour faire partie du bataillon de marche de Madagascar. Mais pour satisfaire les besoins en Extrême-Orient, la moitié des effectifs disponibles est prélevée sur le bataillon de marche, pour constituer le 75e bataillon du Génie.
Ce noyau actif quitte la métropole avec son matériel, mais il doit recruter sur place les effectifs manquants. Trois quarts des effectifs sont d'origine marocaine (cadres et sapeurs).
Le 75e bataillon du Génie débarque à Saïgon le 16 décembre 1947. Ce bataillon n’est composé que de 5 officiers subalternes dont 1 médecin, 34 sous-officiers et 290 sapeurs. Etant donné les faibles effectifs dont dispose le génie en Extrême-Orient, le bataillon ne peut être complété pour en faire un bataillon de type normal. Il est employé aux travaux de remise en état et à l'entretien des voies de communication, partie au Tonkin, partie au Centre Annam.
Deux compagnies sont finalement créées. La compagnie 75/1 qui a le Tonkin pour zone d'action et la compagnie 75/2 qui opère dans le Centre Annam. Toutes deux ont 187 sapeurs pour tout effectif, malgré les apports de personnel détaché des chefferies du génie de Tourane, Haïphong et de la 1re Compagnie d'État-major et des services.
A force de recrutement, en 1948, le bataillon arrive à former une compagnie de commandement et des services en conservant les deux compagnies de combat, alors stationnées l'une à Langson, l'autre à Tourane. La 75/1 a la lourde charge d'assurer le maintien des voies de communication de la zone frontière et du secteur d'Haïphong. Elle travaille principalement sur la RC 4 et la RC 18.
En 1949, une troisième compagnie est créée à Saïgon puis, en 1950, une quatrième compagnie est installée à Seno proche de la frontière laotienne.
Malgré ces efforts pour aligner les effectifs, les missions confiées aux quatre compagnies font d'elles des compagnies de chefferie. Alimentation de chantiers, transport de matériaux, exploitation de carrières, constructions diverses et réfection d'œuvres d'art sont leur lot quotidien.
En 1954, la compagnie 75/4 est transférée à l'armée laotienne. Le 75e bataillon du Génie est démantelé l'année suivante et finalement dissous.
Grande Unité :
CSTFEO : Du 27/09/1947 au 31/01/1955
75e bataillon du Génie
Crée le 27 septembre 1947. Dissous le 31/01/1955.
Cie 75/1 : Croix de guerre des TOE.
Résumé : Le bataillon est mis sur pied par le 7e régiment du Génie en Avignon. Les effectifs initiaux étaient prévus pour faire partie du bataillon de marche de Madagascar. Mais pour satisfaire les besoins en Extrême-Orient, la moitié des effectifs disponibles est prélevée sur le bataillon de marche, pour constituer le 75e bataillon du Génie.
Ce noyau actif quitte la métropole avec son matériel, mais il doit recruter sur place les effectifs manquants. Trois quarts des effectifs sont d'origine marocaine (cadres et sapeurs).
Le 75e bataillon du Génie débarque à Saïgon le 16 décembre 1947. Ce bataillon n’est composé que de 5 officiers subalternes dont 1 médecin, 34 sous-officiers et 290 sapeurs. Etant donné les faibles effectifs dont dispose le génie en Extrême-Orient, le bataillon ne peut être complété pour en faire un bataillon de type normal. Il est employé aux travaux de remise en état et à l'entretien des voies de communication, partie au Tonkin, partie au Centre Annam.
Deux compagnies sont finalement créées. La compagnie 75/1 qui a le Tonkin pour zone d'action et la compagnie 75/2 qui opère dans le Centre Annam. Toutes deux ont 187 sapeurs pour tout effectif, malgré les apports de personnel détaché des chefferies du génie de Tourane, Haïphong et de la 1re Compagnie d'État-major et des services.
A force de recrutement, en 1948, le bataillon arrive à former une compagnie de commandement et des services en conservant les deux compagnies de combat, alors stationnées l'une à Langson, l'autre à Tourane. La 75/1 a la lourde charge d'assurer le maintien des voies de communication de la zone frontière et du secteur d'Haïphong. Elle travaille principalement sur la RC 4 et la RC 18.
En 1949, une troisième compagnie est créée à Saïgon puis, en 1950, une quatrième compagnie est installée à Seno proche de la frontière laotienne.
Malgré ces efforts pour aligner les effectifs, les missions confiées aux quatre compagnies font d'elles des compagnies de chefferie. Alimentation de chantiers, transport de matériaux, exploitation de carrières, constructions diverses et réfection d'œuvres d'art sont leur lot quotidien.
En 1954, la compagnie 75/4 est transférée à l'armée laotienne. Le 75e bataillon du Génie est démantelé l'année suivante et finalement dissous.
Grande Unité :
CSTFEO : Du 27/09/1947 au 31/01/1955
Le Begue- Messages : 47
Date d'inscription : 12/12/2010
Age : 72
Localisation : Anjou
Génie 75/2
Ma recherche concerne la compagnie du génie 75/2. Où était-elle basée? Quelles on été les opérations?
Mon père était au Vietnam d'avril 1949 à novembre 1950. J'entends Tourane, centre Annam???
Mon père était au Vietnam d'avril 1949 à novembre 1950. J'entends Tourane, centre Annam???
Alain De Vos- Messages : 4
Date d'inscription : 21/08/2018
Age : 72
Localisation : Metz
Compagnie du Génie 75/2
. Tourane s'appelle maintenant DA- Nang;
Voilà ce que écrit Yvan Cadeau dans son livre : Le Génie au combat, Indochine 1945/1956 (service Historique de la Défense) .
Comme il est déjà dit par Le Bègue la Cie 75/2 est mis en place à Tourane en 1948. Les Cies du 75 ème Bataillon du génie sont chargées du maintien en état des voies de communication indispensables pour les transports tactiques et logistiques. A cette pèriode les travaux publics de la colonie étaient plutôt désorganisés.
Les Compagnies vont être mises à la disposition des Chefferies qui décident des travaux et gèrent les crédits.
Les sapeurs et le petit encadrement sont en partie Marocains. Les conducteurs d'engins de terrassement et autres spécialistes sont européens ainsi que les administratifs. Les conducteurs de camions bennes et autres véhicules sont soit Européens, soit Marocains. Il est probable que les postes de magasinages sensibles (explosifs, armement étaient tenu par des Européens.
La main-d’œuvre non spécialisée sur les chantiers était à base d'ouvriers civils (coolie) rétribués par la chefferie sur les crédits affectés aux Travaux en cours.
Les sapeurs Marocains assuraient la sécurité des chantiers, car les Compagnies étaient responsables de leur protection rapprochée.
Tous ces détails sont donnés dans le livre d'Yvan Cadeau. Je vous les transcris afin que vous puissiez imaginer (à moins que vous ayez d'autres renseignements) l'emploi de votre père en fonction de ces qualifications à cette époque.
En 1950 année de fin de séjour de votre père, la Cie 75/2 commence l'exploitation d'une carrière dite " de la Montagne de Marbre" à quelques Kms au Sud de la ville. Cette Montagne de Marbre est citée dans les circuits touristiques du Vietnam. La carrière va approvisionner les chantiers en moellons et blocs de marbre.
Que ces renseignements vous aident et si vous, de votre côté, vous avez d'autres renseignements le forum est preneur.
Amitiés.
Voilà ce que écrit Yvan Cadeau dans son livre : Le Génie au combat, Indochine 1945/1956 (service Historique de la Défense) .
Comme il est déjà dit par Le Bègue la Cie 75/2 est mis en place à Tourane en 1948. Les Cies du 75 ème Bataillon du génie sont chargées du maintien en état des voies de communication indispensables pour les transports tactiques et logistiques. A cette pèriode les travaux publics de la colonie étaient plutôt désorganisés.
Les Compagnies vont être mises à la disposition des Chefferies qui décident des travaux et gèrent les crédits.
Les sapeurs et le petit encadrement sont en partie Marocains. Les conducteurs d'engins de terrassement et autres spécialistes sont européens ainsi que les administratifs. Les conducteurs de camions bennes et autres véhicules sont soit Européens, soit Marocains. Il est probable que les postes de magasinages sensibles (explosifs, armement étaient tenu par des Européens.
La main-d’œuvre non spécialisée sur les chantiers était à base d'ouvriers civils (coolie) rétribués par la chefferie sur les crédits affectés aux Travaux en cours.
Les sapeurs Marocains assuraient la sécurité des chantiers, car les Compagnies étaient responsables de leur protection rapprochée.
Tous ces détails sont donnés dans le livre d'Yvan Cadeau. Je vous les transcris afin que vous puissiez imaginer (à moins que vous ayez d'autres renseignements) l'emploi de votre père en fonction de ces qualifications à cette époque.
En 1950 année de fin de séjour de votre père, la Cie 75/2 commence l'exploitation d'une carrière dite " de la Montagne de Marbre" à quelques Kms au Sud de la ville. Cette Montagne de Marbre est citée dans les circuits touristiques du Vietnam. La carrière va approvisionner les chantiers en moellons et blocs de marbre.
Que ces renseignements vous aident et si vous, de votre côté, vous avez d'autres renseignements le forum est preneur.
Amitiés.
adrien- Messages : 184
Date d'inscription : 01/02/2013
Age : 90
Localisation : Avignon
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