Organisation des troupes
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Organisation des troupes
Bonjour, je suis à la recherche de l'organisation des troupes du CEFEO
Ce que je sais en regroupant diverses sources (forums, lecture ...)
Une section comprend un groupe de commandement: chef de section, adjoint, radio, et agent de liaison
trois groupes de 10 hommes: un sergent, un groupe FM de 4 hommes, un groupe GV de 5 hommes avec un lance grenade
C'est bon ?
Mais un sniper était-il affecté à la section ?
La dotation des armes lourdes ? mitrailleuse moyenne, mortier de 60 mms ?
Les canons sans reculs étaient-ils attribués aux seuls paras ?
En 1940, un groupe mortier de 50 mm a remplacé les lance grenades, ce changement a-t'il eu lieu en Indochine ?
Je suis aussi à la recherche des organigrammes au niveau bataillon
Merci
Ce que je sais en regroupant diverses sources (forums, lecture ...)
Une section comprend un groupe de commandement: chef de section, adjoint, radio, et agent de liaison
trois groupes de 10 hommes: un sergent, un groupe FM de 4 hommes, un groupe GV de 5 hommes avec un lance grenade
C'est bon ?
Mais un sniper était-il affecté à la section ?
La dotation des armes lourdes ? mitrailleuse moyenne, mortier de 60 mms ?
Les canons sans reculs étaient-ils attribués aux seuls paras ?
En 1940, un groupe mortier de 50 mm a remplacé les lance grenades, ce changement a-t'il eu lieu en Indochine ?
Je suis aussi à la recherche des organigrammes au niveau bataillon
Merci
Jean-Pierre- Messages : 6
Date d'inscription : 26/10/2018
Re: Organisation des troupes
Bonsoir,
Je m'étais intéressé à ce type de question il y a plusieurs années au sujet des BMEO (Bataillon de Marche d'Extrême-Orient). J'étais arrivé à la conclusion qu'il y avait eu en Indochine plusieurs types d'organisations, en particuliers selon qu'il s'agissait d'unités "européennes" ou "indigènes".
Voilà ce que j'avais pu trouver pour les 3ème et 4ème BMEO :
Le 3ème BMEO est constitué d'une Compagnie de Commandement du Bataillon (CCB 3) et de quatre compagnies de combat ; il est renforcé par des commandos.
Les compagnies régulières du 3ème BMEO sont des compagnies de combat à 120 hommes : une vingtaine d'européens, du lieutenant au simple soldat, encadrant une centaine de soldats indigènes. Elles sont constituées d'une section de commandement et services, et de quatre sections de combat à 25 hommes, chacune d'elles organisée en deux groupes de combat (12 hommes par GC). L'armement collectif consiste en un fusil mitrailleur par groupe de combat, Bren ou FM 24/29, et un mortier léger de 50 ou 60 mm pour la compagnie. Les hommes de troupe sont principalement équipés de fusils Lee-Enfield .303 ou MAS 36, dont certains avec lance-grenades VB (un par groupe de combat à l'exception de celui en charge du mortier) et leurs chefs de groupe de pistolets-mitrailleurs (MAS 38, Sten, Thompson, M3...). Les chefs de section sont armés d'un pistolet automatique, d'une carabine M1 ou d'un pistolet-mitrailleur selon leur préférence. Les quelques mitrailleuses et mortiers de plus gros calibres disponibles sont généralement réservés à une utilisation en postes fixes : pour les missions en brousse, légèreté et mobilité sont privilégiées.
Le 4e BMEO est constitué d'une Compagnie de Commandement du Bataillon (CCB 4) et de quatre compagnies de combat.
Les effectifs du 4ème BMEO sont de l'ordre d'un millier d'hommes, dont environ deux cents Français ; la moitié d'entre eux est affectée à la CCB, l'autre moitié étant répartie entre les quatre compagnies de combat. Les compagnies de combat comprennent environ 180 hommes, correspondant probablement à un effectif théorique de 173 hommes, et sont organisées en quatre sections de fusiliers voltigeurs (trois groupes de combat par section ; 12 hommes par GC). Elles sont encadrées par deux officiers français et une quinzaine de sous-officiers français et autochtones, auxquels s'ajoutent une dizaine d'hommes de troupe français, caporaux et soldats. L'armement des compagnies de combat du 4ème BMEO est très similaire à celui du 3ème BMEO : la 16e Cie dispose d'un fusil mitrailleur FM 24/29 par groupe de combat, d'un mortier de 120 mm en poste fixe à Kon Plong et d'un mortier de 50 mm pour les sorties, probablement de quelques lance-grenades VB, et enfin de pistolets mitrailleurs MAS 38 ou Sten pour les sous-officiers, la majorité des hommes de troupe étant équipée de fusils canadiens réformés.
Ces bataillons se différenciaient des bataillons de Fusiliers Voltigeurs de type "Légion" ou "standard" (170 hommes par Cie) par l'absence d'une réelle section lourde théoriquement dotée de 2 mitrailleuses légères et de 2 mortiers de 60. Pas non plus de Lance-Roquettes (1 par section en théorie), ni de fusils à lunettes (1 par section en théorie) dans les sections légères des BMEO contrairement aux sections de type "Légion" ou "standard".
Cdt,
Philippe
Je m'étais intéressé à ce type de question il y a plusieurs années au sujet des BMEO (Bataillon de Marche d'Extrême-Orient). J'étais arrivé à la conclusion qu'il y avait eu en Indochine plusieurs types d'organisations, en particuliers selon qu'il s'agissait d'unités "européennes" ou "indigènes".
Voilà ce que j'avais pu trouver pour les 3ème et 4ème BMEO :
Le 3ème BMEO est constitué d'une Compagnie de Commandement du Bataillon (CCB 3) et de quatre compagnies de combat ; il est renforcé par des commandos.
Les compagnies régulières du 3ème BMEO sont des compagnies de combat à 120 hommes : une vingtaine d'européens, du lieutenant au simple soldat, encadrant une centaine de soldats indigènes. Elles sont constituées d'une section de commandement et services, et de quatre sections de combat à 25 hommes, chacune d'elles organisée en deux groupes de combat (12 hommes par GC). L'armement collectif consiste en un fusil mitrailleur par groupe de combat, Bren ou FM 24/29, et un mortier léger de 50 ou 60 mm pour la compagnie. Les hommes de troupe sont principalement équipés de fusils Lee-Enfield .303 ou MAS 36, dont certains avec lance-grenades VB (un par groupe de combat à l'exception de celui en charge du mortier) et leurs chefs de groupe de pistolets-mitrailleurs (MAS 38, Sten, Thompson, M3...). Les chefs de section sont armés d'un pistolet automatique, d'une carabine M1 ou d'un pistolet-mitrailleur selon leur préférence. Les quelques mitrailleuses et mortiers de plus gros calibres disponibles sont généralement réservés à une utilisation en postes fixes : pour les missions en brousse, légèreté et mobilité sont privilégiées.
Le 4e BMEO est constitué d'une Compagnie de Commandement du Bataillon (CCB 4) et de quatre compagnies de combat.
Les effectifs du 4ème BMEO sont de l'ordre d'un millier d'hommes, dont environ deux cents Français ; la moitié d'entre eux est affectée à la CCB, l'autre moitié étant répartie entre les quatre compagnies de combat. Les compagnies de combat comprennent environ 180 hommes, correspondant probablement à un effectif théorique de 173 hommes, et sont organisées en quatre sections de fusiliers voltigeurs (trois groupes de combat par section ; 12 hommes par GC). Elles sont encadrées par deux officiers français et une quinzaine de sous-officiers français et autochtones, auxquels s'ajoutent une dizaine d'hommes de troupe français, caporaux et soldats. L'armement des compagnies de combat du 4ème BMEO est très similaire à celui du 3ème BMEO : la 16e Cie dispose d'un fusil mitrailleur FM 24/29 par groupe de combat, d'un mortier de 120 mm en poste fixe à Kon Plong et d'un mortier de 50 mm pour les sorties, probablement de quelques lance-grenades VB, et enfin de pistolets mitrailleurs MAS 38 ou Sten pour les sous-officiers, la majorité des hommes de troupe étant équipée de fusils canadiens réformés.
Ces bataillons se différenciaient des bataillons de Fusiliers Voltigeurs de type "Légion" ou "standard" (170 hommes par Cie) par l'absence d'une réelle section lourde théoriquement dotée de 2 mitrailleuses légères et de 2 mortiers de 60. Pas non plus de Lance-Roquettes (1 par section en théorie), ni de fusils à lunettes (1 par section en théorie) dans les sections légères des BMEO contrairement aux sections de type "Légion" ou "standard".
Cdt,
Philippe
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