Mitraillages et bombardements sur la frontière Annam / Los en décembre 1945

Bonjour à tous,

Selon un rapport fait par un capitaine français de la DGER (commando aérotransporté au Laos par Dakota depuis Calcutta), il y a eu en décembre 1945, plutôt vers la fin du mois, des opérations aériennes de mitraillage et de bombardement de forces viêt-minhs sur la frontière du Laos avec l'Annam (région de Muong-Phine, Tchépone). Ces opérations auraient été effectuées sur la base des renseignements qu'il communiquait directement par radio à Saigon. (Les avions devaient donc être basés à Tan Son Nhut).

Quelqu'un aurait-il quelque chose sur ces missions : types d'avion, unités... ?
Merci de votre aide,
Philippe

bonjour

a suivre donc

lr

bonjour

tres peu d'aviation en indochine a la fin de 1945.
il y a les quelques spitfire MKVIII pretes par les britanniques au GC II/7 Nice a Tan Son Nhut, les Oscar du GC I/7 a Pnom Pen. l'aeronavale elle est presente avec les quatre Catalina de la 8FE et les sept hydravions surtout ex-japonais de la 8S ainsi qu'un PV1 Ventura.
ce ne peut etre que ces appareils qui peuvent etre intervenus au Laos a cette epoque...

lr

Bonjour lr,
Merci pour les infos sur les avions.
Il n'y a malheureusement pas beaucoup d'archives "AIR" sur cette période... et le peu qu'il y a il n'est pas évident de mettre la main dessus...

Concernant la réoccupation du Laos, elle a effectivement subi une accélération à partir de janvier 46, mais au delà des parachutages de la Force 136 qui ont eu lieu depuis janvier 45 (Groupes Serres, Fabre, Tual, Legrand...) elle avait été sérieusement anticipée en octobre 45 avec les parachutages des missions Kay 1 et Kay 2 (60 paras de la DGER à chaque fois) respectivement dans les régions de Paksé et Thakhek et celui, dès fin septembre, de la compagnie B du CLI du côté de Vientiane (également une soixantaine de paras).

Pour mémoire, voir le post suivant où on avait abordé ce sujet :
https://laguerreenindochine.forumactif.org/t1096-ancien-de-la-force-136-et-chef-du-commando-19

Cordialement,
Philippe