Lieutenant LOUIS-CALIXTE 2e BEP

Bonsoir,

je m'aperçois que je n'ai jamais posté sur ce forum les décorations de mon aïeul obtenues entre 1939 à 1954




1^re ligne
1. Officier de la Légion d’honneur
2. Officier de l’Ordre national du Mérite
3. Croix de guerre 1939-1940 avec 3 étoiles
1 étoile de vermeil : citation à l’ordre du corps d’armée
2 étoiles de bronze : citation à l’ordre du régiment
4. Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs avec
1 palme : citation à l’ordre de l’armée
1 étoile de vermeil : citation à l’ordre du corps d’armée
1 étoile de bronze : citation à l’ordre du régiment

2^e ligne
5. Croix du combattant
6. Croix du combattant volontaire 1939-1945
7. Médaille d'Outre-Mer avec agrafe Extrême Orient

3^e ligne
8. Médaille commémorative de la campagne d'Indochine
9. Médaille Commémorative de la Guerre de 1939 – 1945 avec 3 agrafes :
FRANCE pour les opérations entre le 3 septembre 1939 et le 25 juin 1940
LIBÉRATION pour les opérations de la Campagne de France entre le 25 juin 1940 et le 8 mai 1945
ALLEMAGNE pour les opérations entre le 14 septembre 1944 et le 8 mai 1945

4^e ligne
10. Officier de l’ordre du mérite Thaï

Plus 2 autres qu'il portait visiblement à part :

Médaille commémorative "Rhin et Danube" (association)


Croix du combattant volontaire de la Résistance

Remarquable.
Tout cela représente une vie de courage, de sacrifices, d'amertume et de regrets près la perte de camarades de combat. Les  décorations au combat cela se mérite et cela se gagne même si parfois elles sont méritées et non attribuées.
Honneurs à toute cette génération de soldats qui ont tant donné.

Adrien, je partage pleinement vos justes commentaires.

Bonne soirée,
Philippe

Bonsoir

merci messieurs (pour lui), même si la vie ne se résume pas à un placard de médailles vous avez raison : ceux qui ont eu ces décorations mérites notre respect même s'ils n'arrivent pas à en parler... Adrien, je pense que vous savez de quoi je parle. Pour moi c'est un vrai problème car majoritairement (sauf peut-être sur ce site) ceux qui parlent de la guerre en générale ne la connaissent pas (moi y compris!)

Amicalement
Bruno

PS. Adrien, avez vous déjà envisagé de raconter votre histoire, à votre façon j'entends, pas par bribes au gré des post de ce forum au demeurant particulièrement intéressant. Si vous le faites, merci de me dédicacer un exemplaire

Réponse à BKLX
Le résumé le plus complet que j’ai pu faire se trouve sur le site http://indochinefrancaise.xooit.com/login.php?redirect=profile.php&mode=nomoremail
à la rubrique Génie 62ème bataillon du génie. Je n’ai rien fait d’extraordinaire. Je suis arrivé dans la dernière année de cette guerre en bataillon constitué après 6 mois de service au Maroc. Le fait d’être ensemble depuis notre départ de Marseille était un avantage au point de vue moral. Je ne peux témoigner que de ce que j’ai vu et vécu. J’avais 19 ans et je peux vous dire que j’en ai pris plein les yeux à côtoyer des anciens de toutes armes dans la garnison. Il me reste encore des flashes de souvenirs qu’il est difficile de décrire exemple : à coté de notre cantonnement il y avait l’infirmerie de Garnison. En sortant avec un camarade on voit un GMC rentrer dans la cour de l’infirmerie. C’était, on l’a su très vite, une section de tirailleurs marocains touchés par le napalm, par erreur, sans doute trop avancé. Cela tenait dans le GMC. C’était la première fois que je voyais un corps brulé et je vous assure que cela ne tient pas beaucoup de place. La deuxième fois ce sera en Algérie après un accident d’hélicoptère en opération, mais cela s’est une autre guerre et une autre histoire. Savez-vous que normalement un soldat métropolitain décédé au ou après combat était inhumé si le corps pouvait être récupéré dans un cimetière militaire en attendant un problématique rapatriement. Dans certaines unités il y avait une collecte pour constituer une sorte de caisse de prévoyance qui permettait d’acheter un cercueil spécial transport maritime à savoir avec une coque intérieure soudée et assurer une expédition plus rapide. Autre souvenir : il y avait dans la garnison d’Haiduong une unité d’artillerie coloniale dont je ne me souviens plus le N°. Quand on croisait un adjudant-chef des Bigors avec un » placard » de décorations on savait que c’était un DLO. Et il ni en avait pas beaucoup car c’était principalement des officiers à ce poste. En les croisant aucune hésitation à les saluer. Je n’ai jamais regretté d’avoir fait ce séjour et par la suite dans ma carrière quand je rencontrerais des anciens il y aura toujours quelques échanges à partager pour se remémorer.

Bonjour Adrien
je ne suis pas inscrit sur le site que vous m'avez signalé
par contre vous pourriez recopier le contenu sur celui-ci, qu'en pensez-vous?

cordialement
Bruno