GENERAL VANG PAO
3 participants
GENERAL VANG PAO
Né en 1929, Vang Pao rejoint la résistance anti-japonaise de Touby Lyfoung en 1945, il sera ensuite remarqué pour sa robustesse, son courage, son charisme ainsi que ses qualités tactiques de chef et sera recruté (fin 1947) formé et entraîné par l’armée française avant de devenir caporal (mars 1948), puis officier (après concours et école 1951-1952) au sein du groupement de commandos mixtes aéroportés (GCMA). Parmi ses atouts, Vang Pao parle le français et l’anglais.
Il deviendra ensuite major au sein de l’armée royale laotienne pendant l’entre-deux-guerres (1954-1959), puis, en 1964, le premier général de l'armée royale à être issu de l'ethnie Hmong.
Les États-Unis, actifs à travers l'US AID et la CIA dans la guerre civile laotienne, considéré comme un volet de la guerre du Viêt Nam, remarqueront très vite ses qualités et les avantages qu’il pourrait leur procurer pour recruter une armée secrète au sein de la population hmong du royaume du Laos. Contacté par l'agent James William (Bill) Lair de la CIA, en décembre 1960, le général Vang Pao dirigera ainsi les forces irrégulières Hmong en étroite collaboration avec la CIA et d'anciens membres des forces spéciales, les bérets verts.
En 1975, la fin de la guerre du Viêt Nam et le retrait américain de l’Asie du Sud-Est marque l’abandon de l’armée secrète des Hmong du Laos. Quelques milliers parviennent à fuir en Thaïlande et de là en France et aux États-Unis. Condamné à mort par contumace en 1975 par le gouvernement communiste2, Vang Pao fuira aux États-Unis, où il résidera jusqu'à sa mort en 2011.
GENERAL VANG PAO PENDANT LA GUERRE AVEC LA FRANCE AU SEIN DU GCMA
GENERAL VANG PAO AU DEBUT DE LA GUERRE AMERICAINE AU LAOS DE 1960 A 1975
Il deviendra ensuite major au sein de l’armée royale laotienne pendant l’entre-deux-guerres (1954-1959), puis, en 1964, le premier général de l'armée royale à être issu de l'ethnie Hmong.
Les États-Unis, actifs à travers l'US AID et la CIA dans la guerre civile laotienne, considéré comme un volet de la guerre du Viêt Nam, remarqueront très vite ses qualités et les avantages qu’il pourrait leur procurer pour recruter une armée secrète au sein de la population hmong du royaume du Laos. Contacté par l'agent James William (Bill) Lair de la CIA, en décembre 1960, le général Vang Pao dirigera ainsi les forces irrégulières Hmong en étroite collaboration avec la CIA et d'anciens membres des forces spéciales, les bérets verts.
En 1975, la fin de la guerre du Viêt Nam et le retrait américain de l’Asie du Sud-Est marque l’abandon de l’armée secrète des Hmong du Laos. Quelques milliers parviennent à fuir en Thaïlande et de là en France et aux États-Unis. Condamné à mort par contumace en 1975 par le gouvernement communiste2, Vang Pao fuira aux États-Unis, où il résidera jusqu'à sa mort en 2011.
GENERAL VANG PAO PENDANT LA GUERRE AVEC LA FRANCE AU SEIN DU GCMA
GENERAL VANG PAO AU DEBUT DE LA GUERRE AMERICAINE AU LAOS DE 1960 A 1975
namo- Messages : 61
Date d'inscription : 30/01/2013
Re: GENERAL VANG PAO
Bonjour,
Un personnage très intéressant. Merci de nous l'avoir fait découvrir.
Cordialement,
Antoine.
Un personnage très intéressant. Merci de nous l'avoir fait découvrir.
Cordialement,
Antoine.
Admin- Admin
- Messages : 1601
Date d'inscription : 23/12/2008
Age : 32
Localisation : St-Aignan (41)
Re: GENERAL VANG PAO
Le 6 janvier dernier 2011, le général hmong Vang Pao s’éteignait à l’âge de 81 ans en Californie. Ce nom, qui doit être inconnu pour beaucoup, est lié aux opérations secrètes menées lors des guerre d’Indochine et du Vietnam.
Recruté par l’armée française en 1947, Vang Pao devient officier en 1951 après concours. En pleine guerre d’Indochine, il fait partie du Groupement commandos mixtes aéroportés (GCMA), créé par le SDECE (aujourd’hui, la DGSE) et à l’instigation du colonel Déodat du Puy-Montbrun afin de mener des opérations de guérilla sur les arrières des forces vietminh.
Après la chute de Dien Bien Phu et le retrait français de l’Indochine, qui deviendra le Vietnam, Vang Pao poursuit sa carrière militaire et devient le premier général d’origine Hmong de l’armée royale laotienne.
Au cours de la guerre civile laotienne, et alors que le conflit vietnamien déborde au Laos, il est remarqué par la CIA, laquelle va le mettre à la tête d’une armée secrète hmong afin de mener des opérations clandestines, avec l’aide d’anciens membres des forces spéciales américaines. Ces actions de guérilla sont financées par le trafic de d’opium, comme les services français l’avait d’ailleurs fait quelques années auparavant (*).
En 1975, les Etats-Unis, vaincus au Vietnam sans pourtant avoir perdu une seule bataille contre le vietcong, abandonnent l’armée secrète hmong à son sort. Condamné à mort par contumace par le régime communiste de son pays contre lequel il a combattu, Vang Pao est cependant accueilli par les Américains. Près de 300.000 laotiens, dont 50% de Hmongs, fuient également.
Depuis, l’on prête au général Vang Pao d’avoir soutenu et financé la guérilla hmong au Laos. En juin 2007, d’ailleurs, il sera arrêté en Californie pour avoir tenté de se procurer tout un arsenal (fusils kalachnikov, missiles Stinger, mines antipersonnel, etc…) afin de le livrer aux opposant du gouvernement communiste du Laos. Mais en 2009, la justice fédéral américaine abandonne les poursuites.
Bien que l’administration américaine a salué la contribution du général Vang Pao, par ailleurs naturalisé américain, “à la cause de la liberté”, elle n’a pas souhaité que soit accompli sa dernière volonté, qui consistait à être inhumé, avec les honneurs, au cimetière national militaire d’Arlington (Virgine).
Le Pentagone a justifié son refus en faisant valoir que seuls les anciens combattants américains pouvaient prétendre à cette dernière faveur et que les places au cimetière d’Arlington sont “limitées”.
Cette demande avait été faite par ses partisans, lesquels en ont appelé au président Obama, le 5 février, pour que le dernier souhait du général Vang Pao soit exaucé. Peine perdue. L’ancien guérillero a finalement été enterré dans un cimetière privé de Los Angeles, plus d’un mois après son décès.
Mais ce refus du Pentagone a suscité un certain malaise outre-Atlantique. Ainsi, quatre membres du Congrès ont écrit au président Obama pour lui demander de revenir sur cette décision, en faisant valoir que les funérailles du général Vang Pao à Arlington auraient été une occasion de témoigner de la “reconnaissance” à l’égard des Hmongs.
“Epaule contre épaule avec des soldats américains, de nombreux Hmongs ont fait le sacrifice ultime pour notre pays. Les Etats-Unis ont envers eux une dette et leurs services doivent être dûment reconnus” ont ainsi écrit les parlementaires, dont deux sont élus de Californie. Seulement, il est désormais trop tard.
Recruté par l’armée française en 1947, Vang Pao devient officier en 1951 après concours. En pleine guerre d’Indochine, il fait partie du Groupement commandos mixtes aéroportés (GCMA), créé par le SDECE (aujourd’hui, la DGSE) et à l’instigation du colonel Déodat du Puy-Montbrun afin de mener des opérations de guérilla sur les arrières des forces vietminh.
Après la chute de Dien Bien Phu et le retrait français de l’Indochine, qui deviendra le Vietnam, Vang Pao poursuit sa carrière militaire et devient le premier général d’origine Hmong de l’armée royale laotienne.
Au cours de la guerre civile laotienne, et alors que le conflit vietnamien déborde au Laos, il est remarqué par la CIA, laquelle va le mettre à la tête d’une armée secrète hmong afin de mener des opérations clandestines, avec l’aide d’anciens membres des forces spéciales américaines. Ces actions de guérilla sont financées par le trafic de d’opium, comme les services français l’avait d’ailleurs fait quelques années auparavant (*).
En 1975, les Etats-Unis, vaincus au Vietnam sans pourtant avoir perdu une seule bataille contre le vietcong, abandonnent l’armée secrète hmong à son sort. Condamné à mort par contumace par le régime communiste de son pays contre lequel il a combattu, Vang Pao est cependant accueilli par les Américains. Près de 300.000 laotiens, dont 50% de Hmongs, fuient également.
Depuis, l’on prête au général Vang Pao d’avoir soutenu et financé la guérilla hmong au Laos. En juin 2007, d’ailleurs, il sera arrêté en Californie pour avoir tenté de se procurer tout un arsenal (fusils kalachnikov, missiles Stinger, mines antipersonnel, etc…) afin de le livrer aux opposant du gouvernement communiste du Laos. Mais en 2009, la justice fédéral américaine abandonne les poursuites.
Bien que l’administration américaine a salué la contribution du général Vang Pao, par ailleurs naturalisé américain, “à la cause de la liberté”, elle n’a pas souhaité que soit accompli sa dernière volonté, qui consistait à être inhumé, avec les honneurs, au cimetière national militaire d’Arlington (Virgine).
Le Pentagone a justifié son refus en faisant valoir que seuls les anciens combattants américains pouvaient prétendre à cette dernière faveur et que les places au cimetière d’Arlington sont “limitées”.
Cette demande avait été faite par ses partisans, lesquels en ont appelé au président Obama, le 5 février, pour que le dernier souhait du général Vang Pao soit exaucé. Peine perdue. L’ancien guérillero a finalement été enterré dans un cimetière privé de Los Angeles, plus d’un mois après son décès.
Mais ce refus du Pentagone a suscité un certain malaise outre-Atlantique. Ainsi, quatre membres du Congrès ont écrit au président Obama pour lui demander de revenir sur cette décision, en faisant valoir que les funérailles du général Vang Pao à Arlington auraient été une occasion de témoigner de la “reconnaissance” à l’égard des Hmongs.
“Epaule contre épaule avec des soldats américains, de nombreux Hmongs ont fait le sacrifice ultime pour notre pays. Les Etats-Unis ont envers eux une dette et leurs services doivent être dûment reconnus” ont ainsi écrit les parlementaires, dont deux sont élus de Californie. Seulement, il est désormais trop tard.
namo- Messages : 61
Date d'inscription : 30/01/2013
Re: GENERAL VANG PAO
le lieutenant Van Pao faisait parti du GC d'intervention N° 204 début mai 1954.
il commandait le maquis de la région de Nong Met à la frontière de l'Annam et du Laos,
avec les maquis :
du Nord de Nam Mo (sergent Paris),
de Pa Pong au Nord de Nam Mo(sergent Senard),
de la zone Malo (lieutenant Mesnier),
Thalinoï (sergent Guellec),
et le maquis du plateau du Tranninh (capitaine Sassi).
il commandait le maquis de la région de Nong Met à la frontière de l'Annam et du Laos,
avec les maquis :
du Nord de Nam Mo (sergent Paris),
de Pa Pong au Nord de Nam Mo(sergent Senard),
de la zone Malo (lieutenant Mesnier),
Thalinoï (sergent Guellec),
et le maquis du plateau du Tranninh (capitaine Sassi).
1er para lao- Messages : 107
Date d'inscription : 21/11/2011
Localisation : Toulouse
Sujets similaires
» G. Vang Pao rare trouvaille
» général Marcel Bigeard dit "bruno"
» Statue Touby Lyfoung, Promotion Vang Pao HMONG LAOS
» Un général
» Pertes françaises en Indochine
» général Marcel Bigeard dit "bruno"
» Statue Touby Lyfoung, Promotion Vang Pao HMONG LAOS
» Un général
» Pertes françaises en Indochine
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum