poème en hommage au médecin-commandant Grauwin
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poème en hommage au médecin-commandant Grauwin
JOUR DE PÂQUES... 1954 Au médecin commandant P.H. Grauwin
Comme un bateau qui revient au port,
les images mythiques d'alors
s'avancent, sortent de l'ombre.
J'étais légionnaire à Haïphong,
on m'embarquait sur le Mékong.
pour un franc et sept sous,
mon métier c'était de s'en aller…
Je me souviens
de cette terre d'Indochine,
d'un monde étranger,
dont le langage a été oublié.
De Na-San à Hoa-Binh
la cuvette s'appelait
Diên-Biên…le camp retranché.
C'était des tranchées, la boue, la mort.
Des combats âpres et violents,
des larmes si amères,
un regard voilé ;
Humble soldat,
compagnon ! As-tu survécu,
Ou endormi dans l'éternité ?
Longues flammes jaunes,
douze coups de 105
jaillirent du canon.
Ils tirent la dernière bordée.
Dans cette vallée,
où gisent les corps fracassés,
où est la pitié ?
A l'antenne chirurgicale…
abdomens… crânes…thorax…
fractures ouvertes ;
Sur les brancards,
Blancs, jaunes ou noirs,
Que de blessés graves.
Surgit dans le vacarme
pataugeant dans la boue,
le Toubib Grauwin Bac-sy kim.
Un geste d'amitié,
un mot d'affection.
La parole apaisante
d'une promesse...
Adieu Toubib et merci !
Légionnaire Joseph Szabo
Comme un bateau qui revient au port,
les images mythiques d'alors
s'avancent, sortent de l'ombre.
J'étais légionnaire à Haïphong,
on m'embarquait sur le Mékong.
pour un franc et sept sous,
mon métier c'était de s'en aller…
Je me souviens
de cette terre d'Indochine,
d'un monde étranger,
dont le langage a été oublié.
De Na-San à Hoa-Binh
la cuvette s'appelait
Diên-Biên…le camp retranché.
C'était des tranchées, la boue, la mort.
Des combats âpres et violents,
des larmes si amères,
un regard voilé ;
Humble soldat,
compagnon ! As-tu survécu,
Ou endormi dans l'éternité ?
Longues flammes jaunes,
douze coups de 105
jaillirent du canon.
Ils tirent la dernière bordée.
Dans cette vallée,
où gisent les corps fracassés,
où est la pitié ?
A l'antenne chirurgicale…
abdomens… crânes…thorax…
fractures ouvertes ;
Sur les brancards,
Blancs, jaunes ou noirs,
Que de blessés graves.
Surgit dans le vacarme
pataugeant dans la boue,
le Toubib Grauwin Bac-sy kim.
Un geste d'amitié,
un mot d'affection.
La parole apaisante
d'une promesse...
Adieu Toubib et merci !
Légionnaire Joseph Szabo
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Date d'inscription : 19/06/2010
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