général Jean Henri Ferdinand CARBONEL, né le 5 octobre 1904 à Toulon. Il est resté en activité jusqu'en 1958
5 participants
général Jean Henri Ferdinand CARBONEL, né le 5 octobre 1904 à Toulon. Il est resté en activité jusqu'en 1958
Bonjour,
Je cherche des infos sur ce Général ayant commandé l'école de Tong de 1942 à 1945.
Je n'en sais pas plus; j'ai récupéré quelques objets lui appartenant et je cherche des infos.
Merci d'avance.
Cordialement
Rémy
Je cherche des infos sur ce Général ayant commandé l'école de Tong de 1942 à 1945.
Je n'en sais pas plus; j'ai récupéré quelques objets lui appartenant et je cherche des infos.
Merci d'avance.
Cordialement
Rémy
marcelbigeard- Messages : 51
Date d'inscription : 07/05/2010
Age : 68
Localisation : hericourt 70400
Re: général Jean Henri Ferdinand CARBONEL, né le 5 octobre 1904 à Toulon. Il est resté en activité jusqu'en 1958
Bonjour, il fait partie de la 110è Promotion, du Chevalier Bayard (1923-1925). Mais c'est vrai qu'à part ça les résultats sont plus que maigre sur la toile. J'espère que tu auras de la chance dans tes recherches. Amitiés Ramuncho.
Ramuncho- Messages : 650
Date d'inscription : 15/02/2009
Re: général Jean Henri Ferdinand CARBONEL, né le 5 octobre 1904 à Toulon. Il est resté en activité jusqu'en 1958
Quelques renseignements trouvés sur un site généalogie:
État civil
Né le 5 octobre 1904 - Mazères,09700,Ariège,Midi-Pyrénées,FRANCE
Décédé en 2001 - Nice,06000,Alpes-Maritimes,Provence-Alpes-Côte-d'Azur,FRANCE , à l'âge de 97 ans
Officier d'infanterie coloniale
Mariage(s) et enfant(s)
Marié le 22 juin 1928, Toulon,83000,Var,Provence-Alpes-Côte-d'Azur,FRANCE, avec Madeleine Yvonne ROMAN 1907-2005 (divorce: [14 janvier 1971] Paris,75000,Paris,Île-de-France,FRANCE), dont
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http://gw4.geneanet.org/index.php3?b=olivierauthier&lang=fr;p=jean+henri+ferdinand;n=carbonnel
De peu d'utilité ici mais c'est vrai que les infos sont plus que rares............
État civil
Né le 5 octobre 1904 - Mazères,09700,Ariège,Midi-Pyrénées,FRANCE
Décédé en 2001 - Nice,06000,Alpes-Maritimes,Provence-Alpes-Côte-d'Azur,FRANCE , à l'âge de 97 ans
Officier d'infanterie coloniale
Mariage(s) et enfant(s)
Marié le 22 juin 1928, Toulon,83000,Var,Provence-Alpes-Côte-d'Azur,FRANCE, avec Madeleine Yvonne ROMAN 1907-2005 (divorce: [14 janvier 1971] Paris,75000,Paris,Île-de-France,FRANCE), dont
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http://gw4.geneanet.org/index.php3?b=olivierauthier&lang=fr;p=jean+henri+ferdinand;n=carbonnel
De peu d'utilité ici mais c'est vrai que les infos sont plus que rares............
david sherman- Messages : 51
Date d'inscription : 19/09/2010
Age : 50
Re: général Jean Henri Ferdinand CARBONEL, né le 5 octobre 1904 à Toulon. Il est resté en activité jusqu'en 1958
Un "copier/coller" sur l'école de Tong:
L'ÉCOLE MILITAIRE DE TONG (1942 - 1945)
Parmi les écoles militaires qui formèrent après la défaite de 1940, les cadres de l'armée française renaissante, l'une des moins connues est celle de TONG en Indochine, d'où sortirent 109 officiers rattachés aux traditions de l' E.S.M. de SAINT-CYR, de l' E.M.I. de SAINT-MAIXENT et de l' Ecole d'Artillerie de POITIERS.
Il appartenait à son créateur et commandant le Général CARBONEL d'en évoquer la brève mais héroïque histoire.
"A la veille de la guerre 1939 - 1945, les forces militaires stationnées en INDOCHINE, comprenaient environ 600 000 hommes, dont 12 000 Français et légionnaires européens, dotés de matériels anciens, la plupart périmés. Ces forces avaient pour mission d'assurer, en tout temps, l'intégrité et la stabilité du territoire indochinois, mais il était prévu que, en cas de guerre n'affectant pas l'Extrême-Orient, elles mettraient sur pied un corps expéditionnaire de deux divisions. La coupure des relations avec la métropole, puis la défaite de juin 1940, mirent fin à cet espoir. Dès lors, une constatation s'imposait : l'Armée d'Indochine, complètement isolée, était réduite à une autarcie totale pendant un temps indéterminé. Elle ne devait donc compter que sur elle-même, non seulement pour assurer la mission de protection permanente, mais encore, pour faire face aux visées expansionnistes."
FACE A L'ENNEMI
"Les Japonais, dont les troupes occupaient une partie du territoire chinois donnèrent le signal en forçant la frontière sino-tonkinoise sur l'axe Langson-Hanoï, en septembre 1940. Les Thaïlandais, suivirent en attaquant le Cambodge, durant l'hiver 1940 - 1941. L'affaire thaïlandaise fut réglée rapidement. En revanche, les Japonais s'infiltrèrent progressivement dans toute l'Indochine et sous des prétextes divers, réalisèrent finalement un "marquage" presque total de toutes nos garnisons. Ainsi, à une époque, où le conflit du Pacifique n'était pas encore engagé, l'Armée d'Indochine s'était trouvée seule face aux troupes nippones qui avaient imposé leur occupation au mépris des accords passés avec la France."
A l'extérieur, non seulement la France, qui avait perdu une bataille, était impuissante, mais ses alliés, ayant eux-mêmes subi, à cette époque, des revers, ne pouvaient préjuger la fin du conflit. Il fallait donc s'installer dans le provisoire et durer, tout en envisageant l'éventualité d'une issue aussi brutale que sanglante.
UNE ECOLE ORIGINALE
"C'est dans ce contexte que, suivant les instructions de la métropole, le haut commandement militaire de l'Indochine décida, dès 1942, de créer sur place des écoles de cadres correspondant à celles de la métropole. Ainsi, fut décidée la création d'une ECOLE MILITAIRE INTERARMES formant des officiers d'active d'infanterie et d'artillerie, au camp militaire de TONG - à 40 km de Hanoï. L'installation d'une section "SAINT-CYR" intervint deux ans plus tard, la durée du cycle d'instruction étant fixée à 24 mois pour tous les élèves. Un Chef de Bataillon d'infanterie coloniale assura le commandement de l'ensemble."
Dès l'ouverture de l'école, il apparut que son style serait différent de celui des écoles jumelles de la métropole: d'abord parce que le conflit était latent, l'ennemi potentiel, partout présent, et le risque de guerre imminent; ensuite, parce que, en réunissant des élèves provenant d'armes différentes et en les intégrant dans des unités très variées, on mettait l'accent sur une formation résolument INTER-ARMES; Les disproportions entre l'étendue du terrain à défendre et les moyens dont disposait le haut commandement, pour tenter de mener à bien une mission que d'aucuns s'imposait; Il apparaissait enfin que les opérations qui nous attendaient, seraient quelque peu différentes de celles que nous avions imaginées. Or, nous n'avions, pour nous y préparer, que peu d'informations sur ce qui se passait ailleurs
Toutes ces considérations allaient donner le "style" de notre école :
- tendre les esprits vers la possibilité d'opérations de guerre dans l'immédiat ;
- enrichir et assouplir les cerveaux afin de développer leur imagination et faire appel au raisonnement beaucoup plus qu'à la mémoire ;
- rechercher l'initiative individuelle et préférer la discussion de nombreux cas concrets à l'étude trop stricte des règlements ;
- mettre l'accent sur l'orientation interarmes, chaque élève, quelle que soit son origine, servant indifféremment, pour les manoeuvres avec troupes, dans des unités de n'importe quelle arme.
UN ELOQUENT LIVRE D' OR
"La vie à l'école s'organisa bien : un encadrement compétent assura un enseignement technique et tactique de grande qualité et le haut commandement, malgré les restrictions que subissait l'Indochine, complètement isolée, alloua des crédits importants pour l'organisation des cours et l'emploi des matériels de guerre. Quant aux élèves et aux cadres, conscients qu'un combat inégal et meurtrier se préparait, ils étaient unis dans un climat de compréhension et de solidarité enrichissantes."
Une liaison radio avec les Britanniques (Calcutta) et les Américains (Kumming), établie après l'arrivée d'un sous-officier français parachuté en 1943, préluda à toute une série de parachutages d'armes et de munitions dans la région de TONG. Un aviateur américain, abattu par les Japonais, fut récupéré, soigné et reconduit en Chine. Les Japonais finirent par repérer les zones de parachutages, mais ne purent découvrir, malgré leur acharnement, l'emplacement du poste émetteur clandestin. Cet échec explique sans doute le massacre de l'officier et des sous-officiers restés à l'école pour en assurer la garde et veiller sur les familles.
Cinq promotions, échelonnées de 1942 à 1945, sont sorties de l' E.M.I.A. - TONG. Comprenant au total 109 élèves officiers et officiers-élèves, elles se répartissaient de la façon suivante :
- infanterie 60
- artillerie 27
- Saint-Cyr 22
Tous furent nommés sous-lieutenants et affectés ou répartis dans les unités combattantes au moment de l'agression japonaise du 09 mars 1945. Sur 109 officiers, 23 furent tués au combat, soit 1/5° des effectifs engagés.
"L' attaque surprise lancée par les Japonais, le 09 mars 1945, mit fin à l'existence de l'école. Tous les élèves prirent part aux opérations. Ils ont combattu avec courage mais sans espoir, conscients que personne ne viendrait les aider dans une lutte inégale, menée uniquement pour l'honneur de nos armes.
Ce fut donc avec une certaine surprise et beaucoup d'amertume qu'ils constatèrent par la suite, dans les milieux militaires de la métropole, une méconnaissance complète de leur école, teintée parfois d'un certain mépris pour leur participation à des opérations pourtant vécues dans des conditions dramatiques. Tous, aujourd'hui, ou presque, ont cessé toute activité militaire et n'ont donc plus rien à demander ou à espérer pour eux-mêmes. Mais, en souvenir de leur vie de communauté et de solidarité, en souvenir de cette école qui fut la leur, née de circonstances exceptionnelles, ils espèrent qu'un hommage sera rendu à leurs morts et forment le voeu de voir reconnaître ce qui fut, au temps de leur jeunesse, l' E.M.I.A. - TONG".
Trente-quatre ans après, la "Chape de silence" se rompt.
Le 05 mai 1979, une cérémonie solennelle présidée par le Général MORENS, commandant la 3° Région Militaire, en présence du Général SCIARD commandant les Ecoles de COETQUIDAN, se déroule au MUSEE DU SOUVENIR. L'inauguration d'une plaque, dans la partie réservée à l' E.M.I.A. rappelle le souvenir de L'ÉCOLE DE TONG et de ses élèves tombés au Champ d'Honneur. Le Général CARBONEL, ancien Commandant de l'Ecoles retrace l'histoire de celle-ci et rappelle le martyrologue de certains de ses élèves.
Tiré de ce site:
http://www.promotionnarvik.fr/histo/historique/histoemia/emiahisto04.htm
L'ÉCOLE MILITAIRE DE TONG (1942 - 1945)
Parmi les écoles militaires qui formèrent après la défaite de 1940, les cadres de l'armée française renaissante, l'une des moins connues est celle de TONG en Indochine, d'où sortirent 109 officiers rattachés aux traditions de l' E.S.M. de SAINT-CYR, de l' E.M.I. de SAINT-MAIXENT et de l' Ecole d'Artillerie de POITIERS.
Il appartenait à son créateur et commandant le Général CARBONEL d'en évoquer la brève mais héroïque histoire.
"A la veille de la guerre 1939 - 1945, les forces militaires stationnées en INDOCHINE, comprenaient environ 600 000 hommes, dont 12 000 Français et légionnaires européens, dotés de matériels anciens, la plupart périmés. Ces forces avaient pour mission d'assurer, en tout temps, l'intégrité et la stabilité du territoire indochinois, mais il était prévu que, en cas de guerre n'affectant pas l'Extrême-Orient, elles mettraient sur pied un corps expéditionnaire de deux divisions. La coupure des relations avec la métropole, puis la défaite de juin 1940, mirent fin à cet espoir. Dès lors, une constatation s'imposait : l'Armée d'Indochine, complètement isolée, était réduite à une autarcie totale pendant un temps indéterminé. Elle ne devait donc compter que sur elle-même, non seulement pour assurer la mission de protection permanente, mais encore, pour faire face aux visées expansionnistes."
FACE A L'ENNEMI
"Les Japonais, dont les troupes occupaient une partie du territoire chinois donnèrent le signal en forçant la frontière sino-tonkinoise sur l'axe Langson-Hanoï, en septembre 1940. Les Thaïlandais, suivirent en attaquant le Cambodge, durant l'hiver 1940 - 1941. L'affaire thaïlandaise fut réglée rapidement. En revanche, les Japonais s'infiltrèrent progressivement dans toute l'Indochine et sous des prétextes divers, réalisèrent finalement un "marquage" presque total de toutes nos garnisons. Ainsi, à une époque, où le conflit du Pacifique n'était pas encore engagé, l'Armée d'Indochine s'était trouvée seule face aux troupes nippones qui avaient imposé leur occupation au mépris des accords passés avec la France."
A l'extérieur, non seulement la France, qui avait perdu une bataille, était impuissante, mais ses alliés, ayant eux-mêmes subi, à cette époque, des revers, ne pouvaient préjuger la fin du conflit. Il fallait donc s'installer dans le provisoire et durer, tout en envisageant l'éventualité d'une issue aussi brutale que sanglante.
UNE ECOLE ORIGINALE
"C'est dans ce contexte que, suivant les instructions de la métropole, le haut commandement militaire de l'Indochine décida, dès 1942, de créer sur place des écoles de cadres correspondant à celles de la métropole. Ainsi, fut décidée la création d'une ECOLE MILITAIRE INTERARMES formant des officiers d'active d'infanterie et d'artillerie, au camp militaire de TONG - à 40 km de Hanoï. L'installation d'une section "SAINT-CYR" intervint deux ans plus tard, la durée du cycle d'instruction étant fixée à 24 mois pour tous les élèves. Un Chef de Bataillon d'infanterie coloniale assura le commandement de l'ensemble."
Dès l'ouverture de l'école, il apparut que son style serait différent de celui des écoles jumelles de la métropole: d'abord parce que le conflit était latent, l'ennemi potentiel, partout présent, et le risque de guerre imminent; ensuite, parce que, en réunissant des élèves provenant d'armes différentes et en les intégrant dans des unités très variées, on mettait l'accent sur une formation résolument INTER-ARMES; Les disproportions entre l'étendue du terrain à défendre et les moyens dont disposait le haut commandement, pour tenter de mener à bien une mission que d'aucuns s'imposait; Il apparaissait enfin que les opérations qui nous attendaient, seraient quelque peu différentes de celles que nous avions imaginées. Or, nous n'avions, pour nous y préparer, que peu d'informations sur ce qui se passait ailleurs
Toutes ces considérations allaient donner le "style" de notre école :
- tendre les esprits vers la possibilité d'opérations de guerre dans l'immédiat ;
- enrichir et assouplir les cerveaux afin de développer leur imagination et faire appel au raisonnement beaucoup plus qu'à la mémoire ;
- rechercher l'initiative individuelle et préférer la discussion de nombreux cas concrets à l'étude trop stricte des règlements ;
- mettre l'accent sur l'orientation interarmes, chaque élève, quelle que soit son origine, servant indifféremment, pour les manoeuvres avec troupes, dans des unités de n'importe quelle arme.
UN ELOQUENT LIVRE D' OR
"La vie à l'école s'organisa bien : un encadrement compétent assura un enseignement technique et tactique de grande qualité et le haut commandement, malgré les restrictions que subissait l'Indochine, complètement isolée, alloua des crédits importants pour l'organisation des cours et l'emploi des matériels de guerre. Quant aux élèves et aux cadres, conscients qu'un combat inégal et meurtrier se préparait, ils étaient unis dans un climat de compréhension et de solidarité enrichissantes."
Une liaison radio avec les Britanniques (Calcutta) et les Américains (Kumming), établie après l'arrivée d'un sous-officier français parachuté en 1943, préluda à toute une série de parachutages d'armes et de munitions dans la région de TONG. Un aviateur américain, abattu par les Japonais, fut récupéré, soigné et reconduit en Chine. Les Japonais finirent par repérer les zones de parachutages, mais ne purent découvrir, malgré leur acharnement, l'emplacement du poste émetteur clandestin. Cet échec explique sans doute le massacre de l'officier et des sous-officiers restés à l'école pour en assurer la garde et veiller sur les familles.
Cinq promotions, échelonnées de 1942 à 1945, sont sorties de l' E.M.I.A. - TONG. Comprenant au total 109 élèves officiers et officiers-élèves, elles se répartissaient de la façon suivante :
- infanterie 60
- artillerie 27
- Saint-Cyr 22
Tous furent nommés sous-lieutenants et affectés ou répartis dans les unités combattantes au moment de l'agression japonaise du 09 mars 1945. Sur 109 officiers, 23 furent tués au combat, soit 1/5° des effectifs engagés.
"L' attaque surprise lancée par les Japonais, le 09 mars 1945, mit fin à l'existence de l'école. Tous les élèves prirent part aux opérations. Ils ont combattu avec courage mais sans espoir, conscients que personne ne viendrait les aider dans une lutte inégale, menée uniquement pour l'honneur de nos armes.
Ce fut donc avec une certaine surprise et beaucoup d'amertume qu'ils constatèrent par la suite, dans les milieux militaires de la métropole, une méconnaissance complète de leur école, teintée parfois d'un certain mépris pour leur participation à des opérations pourtant vécues dans des conditions dramatiques. Tous, aujourd'hui, ou presque, ont cessé toute activité militaire et n'ont donc plus rien à demander ou à espérer pour eux-mêmes. Mais, en souvenir de leur vie de communauté et de solidarité, en souvenir de cette école qui fut la leur, née de circonstances exceptionnelles, ils espèrent qu'un hommage sera rendu à leurs morts et forment le voeu de voir reconnaître ce qui fut, au temps de leur jeunesse, l' E.M.I.A. - TONG".
Trente-quatre ans après, la "Chape de silence" se rompt.
Le 05 mai 1979, une cérémonie solennelle présidée par le Général MORENS, commandant la 3° Région Militaire, en présence du Général SCIARD commandant les Ecoles de COETQUIDAN, se déroule au MUSEE DU SOUVENIR. L'inauguration d'une plaque, dans la partie réservée à l' E.M.I.A. rappelle le souvenir de L'ÉCOLE DE TONG et de ses élèves tombés au Champ d'Honneur. Le Général CARBONEL, ancien Commandant de l'Ecoles retrace l'histoire de celle-ci et rappelle le martyrologue de certains de ses élèves.
Tiré de ce site:
http://www.promotionnarvik.fr/histo/historique/histoemia/emiahisto04.htm
david sherman- Messages : 51
Date d'inscription : 19/09/2010
Age : 50
Re: général Jean Henri Ferdinand CARBONEL, né le 5 octobre 1904 à Toulon. Il est resté en activité jusqu'en 1958
Bonsoir,
Pour contacter Bruno CARBONELL (avec qui j'ai échangé quelques mails en 2006), fils du Gal CARBONEL, cf. son site internet :
http://bruno.carbonell.free.fr
Cdt,
Pour contacter Bruno CARBONELL (avec qui j'ai échangé quelques mails en 2006), fils du Gal CARBONEL, cf. son site internet :
http://bruno.carbonell.free.fr
Cdt,
Jean Carbonel
Bonjour à tous,
Je suis nouveau venu sur ce forum.
Je me permets de rectifier un élément d'état-civil : son lieu de naissance n'est pas Toulon, mais Mazères, en Ariège.
Comment je le sais ? Il se trouve que le général Jean Carbonel était mon père.
Amicalement.
Bruno Carbonel
Je suis nouveau venu sur ce forum.
Je me permets de rectifier un élément d'état-civil : son lieu de naissance n'est pas Toulon, mais Mazères, en Ariège.
Comment je le sais ? Il se trouve que le général Jean Carbonel était mon père.
Amicalement.
Bruno Carbonel
Carbonell- Messages : 2
Date d'inscription : 18/10/2012
Jean Carbonel
Et puis, ces quelques infos que l'on m'avait envoyées dans un forum de généalogie militaire :
Je cite :
Procurez - vous "les parias de la victoire , indochine - chine 1945 " de René Charbonneau et José Maigre / ed France Empire 1980. Vous y trouverz une bonne partie des activités militaires de votre père. Sur le site R.J POUJADE contenant divers témoignages vous regardez le n° 85 La retraite de Chine. La préface est de votre père.
Après avoir commandé à Tien Yen votre père a dirigé l'école d'officiers inter- armes de Tong. Le 8 mars 1945 il a rejoint avec les élèves officiers (60 hommes)la colonne Alessandri qui se repliait en combattant . Affecté au groupement du Colonel François il le remplace sur ordre d'Alessandri le 24 Mars.
Ils se replie sur Dien Bien Phu puis passe en Chine en Avril . N'appartenant pas à la liste des officiers fichés pour leur soutien à Decoux et Vichy il est réaffecté au commandement des troupes du secteur cotier qui sous la direction de la DGER (Mission 5 du Commandant Sainteny) vont continuer des activités militaires soutenues par les américains (contrairement à la plupart des autres unitées repliées en Chine) C'est là qu'il rejoint mon père seul médecin de ce détachement. Ils séjourneront ensemble à Fong Senh de Aout à Novembre 45.
Ils rejoignent alors Port Wallut où dés leur arrivée ils sont attaqué par le Viet Minh. Ils séjourneront à Port Wallut puis aux îles Gow Tow .
En janvier 1946 c'est le colonel Vicaire qui prend le commandement de l'unité mixte terre -marine. Prévus pour participer au débarquement au Tonkin du 6Mars 46 ils en seront finallement écartés , les chinois n'ayant pas donné leur accord à leur arrivée à Hongay.
Je pense que votre père participera à la reprise de Tien Yen le 26 juillet 46, puis de Dam Ha le 30 juillet. Mon père lui avait trouvé moyen de se faire agresser à Hanoi alors qu'il était de sortie non armé . Combattant à main nu des hommes armés de sabres il permet à son camarade médecin de s'échapper et lui même finira à l'hopital le 7 juillet avec de belles échancrures!!
Je cite :
Procurez - vous "les parias de la victoire , indochine - chine 1945 " de René Charbonneau et José Maigre / ed France Empire 1980. Vous y trouverz une bonne partie des activités militaires de votre père. Sur le site R.J POUJADE contenant divers témoignages vous regardez le n° 85 La retraite de Chine. La préface est de votre père.
Après avoir commandé à Tien Yen votre père a dirigé l'école d'officiers inter- armes de Tong. Le 8 mars 1945 il a rejoint avec les élèves officiers (60 hommes)la colonne Alessandri qui se repliait en combattant . Affecté au groupement du Colonel François il le remplace sur ordre d'Alessandri le 24 Mars.
Ils se replie sur Dien Bien Phu puis passe en Chine en Avril . N'appartenant pas à la liste des officiers fichés pour leur soutien à Decoux et Vichy il est réaffecté au commandement des troupes du secteur cotier qui sous la direction de la DGER (Mission 5 du Commandant Sainteny) vont continuer des activités militaires soutenues par les américains (contrairement à la plupart des autres unitées repliées en Chine) C'est là qu'il rejoint mon père seul médecin de ce détachement. Ils séjourneront ensemble à Fong Senh de Aout à Novembre 45.
Ils rejoignent alors Port Wallut où dés leur arrivée ils sont attaqué par le Viet Minh. Ils séjourneront à Port Wallut puis aux îles Gow Tow .
En janvier 1946 c'est le colonel Vicaire qui prend le commandement de l'unité mixte terre -marine. Prévus pour participer au débarquement au Tonkin du 6Mars 46 ils en seront finallement écartés , les chinois n'ayant pas donné leur accord à leur arrivée à Hongay.
Je pense que votre père participera à la reprise de Tien Yen le 26 juillet 46, puis de Dam Ha le 30 juillet. Mon père lui avait trouvé moyen de se faire agresser à Hanoi alors qu'il était de sortie non armé . Combattant à main nu des hommes armés de sabres il permet à son camarade médecin de s'échapper et lui même finira à l'hopital le 7 juillet avec de belles échancrures!!
Carbonell- Messages : 2
Date d'inscription : 18/10/2012
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