J'avais 19 ans lorsque je suis arrivé en Indochine en 1951 (Claude Pierré)

Bonjour,

Un commentaire de Claude PIERRE emprunté sur le site : http://etudescoloniales.canalblog.com/archives/2007/03/17/4345266.html

Qui traire aussi des guerres coloniales.

Amicalement.

Roland


J'avais 19 ans lorsque je suis arrivé en Indochine en 1951, comme militaire, sous-officier. J'ai donc participé à cette guerre, avec des supplétifs, ou je combattais dans le sud une guérilla, en employant les mêmes méthodes que l'ennemi. Une guerre féroce ou dans chaque camp on ne faisait pas de prisonniers.

Pourtant, maintenant avec le recul, on se rend compte que ce pays est magnifique, sa population courageuse et généreuse. Jamais nous n'aurions dû nous faire la guerre. Tous mes camarades militaires, sans exception, ont la nostalgie de ce pays. Non seulement du pays, mais aussi de sa population. Nous étions faits pour nous entendre et travailler ensemble. Ces gens, lorsqu'ils vous donnent leur amitié, c'est sans arrière pensée, et sincère. Aucune rancune, ni d'un coté ni de l'autre.
Personnellement, je connais ici, en France, de nombreux Vietnamiens. Ce sont mes meilleurs amis, et depuis de très nombreuses années. Avec eux, l'amitié ne s'émousse jamais. L'amitié est à vie.
Je ne suis jamais retourné au Vietnam, mais j'ai bien l'intention d'y aller un jour ou l'autre. Je pourrais parler de ce pays et des Vietnamiens pendant des heures, et si nous devons aider un pays, c'est bien celui-là.
Claude PIERRE

Bonjour, ce que ce brave homme oubli, c'est que les Vietnamiens en FRANCE sont tous anti communistes et ont tous fuis le pays et son régime sanguinaire. Amitiés Ramuncho.

En ce qui me concerne,moi aussi j'ai fait cette guerre dans des conditions pas toujours idéales,(existe-t-il des conditions idéales pour une guerre?)mais je peux vous assurer que jamais nous n'avons tué de prisonniers et encore moins achevé des blessés qui pourtant dans les maquis nous posaient d'énormes problèmes.Même à DBP nous avons fait des prisonniers(il y en a eu des deux côtés)Ce que les nôtres sont devenus après mieux vaut ne pas en parler.C'est vrai que ces gens sont très accueillants et que nous avons tous "le mal jaune"Il ne faut pas pour autant oublier les dirigeants qui ne sont pas des saints-regardez les chefs de camps de prisonniers français-.